Arènes antiques

Cette balade dans l’antique commence par une curiosité grammaticale. Parce que ces constructions, là, type Colisée, ce sont des amphithéâtres, au centre desquels on trouve bien UNE arène (singulier), mais ils sont universellement connus sous le pluriel : « LES arènes de… » (Nîmes, Arles, Lutèce etc.) Si tu devais demander ton chemin à Nîmes, tu dirais « Pardon Madame, je cherche les arènes. » mais arrivé sur place avec tes cornes et ton pelage noir lustré, tu entrerais dans l’arène, ayant abandonné le pluriel en franchissant le seuil. Je crains qu’hélas, pour toi, ça ne soit alors qu’un début.

Le plus connu de ces amphithéâtres reste le Colisée de Rome. C’est également le plus grand puisqu’il pouvait accueillir quelque 50 000 spectateurs, soit l’équivalent d’un stade de foot moyen. Il a été fini au premier siècle, en 80 et ses répliques de Nimes, Arles, Lutèce lui sont peu ou prou contemporaines.

Wikipédia raconte que le Colisée fut inauguré par 100 jours de fêtes et donc de tueries en direct live. La télé-réalité peut aller se rhabiller !

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En en-tête et ci-dessus : le Colisée de Rome, inauguré en 80, un mardi.

Ci-dessus : les arènes d’Arles – France et ci-dessous, celles de Nîmes.

On termine par les Arènes de Lutèce, par pur souci d’exhaustivité, vu qu’il n’en reste pas grand chose :

 Ça devait ressembler à ça, au départ.

Mentionnons également l’amphithéâtre des trois gaules, de Lyon. J’ai habité à côté. C’est un endroit tout à fait sinistre et fermé au public, contrairement aux théâtres romains de Fourvière, également à Lyon, mais qui feront l’objet d’un autre article.