Au sol, rien de très remarquable : des lotissements délimités par des haies, séparés par de la prairie. D’ailleurs, même vu du ciel, dans l’ensemble, Brøndby-Danemark, ça m’a l’air plutôt moche.
Sauf ces lotissements en rond et là, oui, c’est plutôt intéressant. Ça ne fait pas ghetto de riches, comme à Suncity. Non, là, les maisons, les jardins, tout ça m’a l’air très popu-propret. D’autant que les parcelles ne sont pas immenses : moins de quarante mètres en longueur, chacune des 24 se partageant une portion de quinze mètres de circonférence. L’ouverture de chaque sur la petite place centrale fait entre deux et trois mètres. Si mes calculs sont raisonnablement faux, on est autour de 400m2 pour chacune. Petit donc, mais sympa.
Tu aura noté comme moi que sur chacun de ces quartiers d’orange, aucune maison n’est ronde.
Jardin allongé de forme trapézoïdale ; les lignes de fuite en sont visuellement faussées. En le dessinant depuis la maison, le jardin devrait paraître plus long qu’en réalité ; à l’inverse, du fond du jardin, ce dernier devrait sembler plus rectangulaire. Quoi ? non, juste pour faire avancer le schmulblock.
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Oui, ce serait intéressant de voir ça sur place. Je note ça pour la prochaine fois que je vais au Danemark. Là où je me perd en conjectures, c’est sur le pourquoi de la chose. Mais comme souvent, en matière d’architecture ronde. On tient peut-être une partie de l’explication en regardant cette banlieue du ciel : le plan d’urbanisme carré domine : c’est d’une extrême monotonie. Ça a peut-être suffit pour que quelqu’un, une jour, se dise : « Et tiens ? Pourquoi pas rond ? »
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Le parking au milieu offre peut-être une autre utilité collégiale, une chaufferie ? Parce que, étonnant le peu de bagnoles, les pneus fondent-ils ?
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Je me suis fait la même réflexion, pour le peu de voiture. Pi je me suis dit que la photo avait sans doute été prise en journée, en semaine : ils sont tous au boulot, si ça se trouve.
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