Deux élément d’architecture motivent la présence de la très peu sympathique « villa palladienne de Syam » sur ce carnet : Une rotonde traverse la villa elle-même et ses « communs » sont en forme de fer à cheval.
L’histoire dont témoigne cet ensemble, qui comprend également l’ensemble industriel des forges installées non loin, est un énième exemple du capitalisme mégalo et suffisant. Ne sachant semble-t-il pas quoi faire de son fric, l’actionnaire majoritaire des forges lance en 1816 la construction d’une villa, inspirée des villas construites à la Renaissance italienne en Vénitie par Andrea Palladio trois siècles plus tôt. Pourquoi ça ? Pourquoi là ? C’est d’autant plus absurde qu’il décède accidentellement en 1828 alors que sa villa n’est pas terminée. Si j’ai bien compris, les travaux se sont d’ailleurs étalés de 1816 à 1840.
L’ensemble est classé aux monuments historiques depuis 1994. On peut donc aller admirer sur place où passe le fric que les gros gagnent sur le dos des petits. Le fait qu’on puisse louer les lieux pour s’y marier achève de me donner la nausée.
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